Souvent, tu me partages la pression que tu te mets pour atteindre une forme de perfection. Que tu t’assures que les choses que tu fais soient « parfaites », que tu as toujours tout fait pour être la petite fille « parfaite »…
Mais ça veut dire quoi ? Et « parfait » pour qui, d’ailleurs ?
Qu’est-ce qui te fait croire que ta perfection conviendra à l’autre ? Et si ton « parfait » était justement l’inverse du « parfait » de l’autre ? Qui a raison ?
QUI exige ta perfection ? C’est pour convenir à qui que tu fais tout ça ?
QUAND est-ce que tu sais que les choses sont parfaites ? A partir de quel moment ? Quels sont les critères ? Est-ce que c’est quelque chose de bien défini ou c’est mouvant ?
J’imagine que les réponses à ces questions ne sont pas si simples à trouver. Et bien c’est justement là mon point : pourquoi t’infliger autant d’exigence pour arriver à un but dont les contours ne sont pas nets ? Est-ce que ça ne serait pas la plus sûre façon de te mettre en échec, finalement ? Ou de ne jamais t’offrir l’opportunité d’être content de toi ?
Alors, est-ce que ça vaut la peine d’être aussi exigeant avec toi-même ?
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