Combattre le syndrome de l’imposteur en 3 astuces

Le syndrome de l’imposteur, tu le connais par cœur. Il te suit parfois à la trace, tel un vieux pote collant. Tu l’as même peut-être apprivoisé à ta manière, mais il continue de t’empêcher très fort d’en devenir un… imposteur.

Et pourtant. Si tu doutes, c’est souvent parce que tu veux bien faire. Et ça, c’est déjà la preuve d’une implication sincère, d’une conscience professionnelle, d’un souci de qualité. Bref, tout le contraire d’un imposteur.

Mais on ne va pas se mentir : ce syndrome de l’imposteur peut être sacrément bloquant. Il te freine, il te fait procrastiner, il te pousse à te comparer sans cesse. Et surtout, il te fait oublier que ta place, tu ne l’as pas volée.

Voici trois facettes de ce syndrome (parce qu’il est multiple le bougre !) et quelques astuces concrètes pour le remettre gentiment à sa place.


1. Tu attends toujours d’être “assez” : formé, prêt, parfait

Tu passes ton temps à accumuler des formations, des lectures, des podcasts, des carnets remplis d’idées… mais tu ne passes pas à l’action. Tu veux “savoir” avant de “faire”, être sûr(e) de maîtriser avant de te lancer.

Et ce schéma, typique du syndrome de l’imposteur, crée une boucle infernale d’auto-sabotage et de remise en question permanente.

Que faire ?

Faire, justement !

Il y a des choses qu’on n’apprend qu’en les vivant. La théorie, c’est utile. Mais l’expérience, c’est elle qui fait la différence.

  • Lance-toi avec ce que tu as. C’est en faisant que tu gagneras en assurance.
  • N’oublie pas : ce que tu sais déjà est suffisant pour aider quelqu’un qui en sait moins que toi. C’est ça aussi la transmission.

Et puis, c’est quoi “être prêt”, au fond ? C’est un mirage. Tu évolueras toujours, tu apprendras toujours. Tant mieux !


2. Tu vis avec la pression de la perfection

Tu veux que tout soit carré, propre, irréprochable. Et tu repousses encore et encore le moment de publier, de proposer, de montrer ce que tu fais.

Mais la perfection, c’est une illusion inventée par ton cerveau pour t’empêcher d’agir. Un mécanisme de défense très stylé… mais un peu trop envahissant.

Le syndrome de l’imposteur, ici, joue les chefs d’orchestre. Il t’envoie des messages du style : “Tu n’es pas encore prêt·e”, “Tu n’as pas assez de légitimité”, “Et si on te jugeait ?”.

Que faire ?

Rappelle-toi cette phrase : mieux vaut fait que parfait.

Ton projet n’a pas besoin d’être fini pour être partagé. Il a besoin de voir le jour pour vivre, évoluer et t’apprendre ce que tu ne peux pas découvrir tout seul dans ton coin.

  • Plus tu gardes un projet pour toi, plus tu vas vouloir le modifier. Alors montre-le, lance-le, propose-le.
  • Et surtout : accepte les retours. Pas comme un jugement, mais comme une opportunité de grandir.

3. Tu te compares (trop) souvent

Et bien sûr, tu te compares toujours à des personnes “meilleures” que toi. Plus expérimentées, plus visibles, plus charismatiques, plus tout.

Mais “mieux”, ça ne veut rien dire. Ce sont des projections. Tu regardes des résultats, pas des parcours. Et tu oublies que tu es aussi inspirant(e) pour quelqu’un d’autre, sans même le savoir.

Cette habitude de comparaison constante est l’un des symptômes les plus classiques du syndrome de l’imposteur. Il te fait croire que ta valeur dépend du regard des autres.

Que faire ?

Change de focale.

  • Pose-toi cette question : qu’est-ce que ces personnes admireraient chez moi ?
  • Tu peux même oser une expérience sociale puissante : demande à quelqu’un que tu admires sur quel point il ou elle aimerait te ressembler. Les réponses peuvent être bouleversantes.

Et rappelle-toi : tu n’as pas besoin d’être “le meilleur”, tu as juste besoin d’être toi, au bon endroit.


En conclusion : tu n’es pas un imposteur, tu es en chemin

Le syndrome de l’imposteur n’est pas une fatalité. C’est un compagnon de route un peu relou, mais pas invincible. Il peut même devenir un indicateur précieux : celui que tu es sur un terrain qui te fait grandir.

Alors vas-y, avance. Maladroitement, imparfaitement, mais sincèrement.

Ta légitimité ne se décrète pas : elle se vit, se construit, se ressent.

Et si tu doutes… c’est bon signe. Ça veut dire que tu t’impliques. Et c’est déjà énorme.

syndrome de l'imposteur

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